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Les Enfants de l'Aurore > Naître dans la Confédération > Maxiam Bell, un tech de génie > section 2

 

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Maxiam Bell, un tech de génie > section 2

 

En effet, nous sommes loin du cœur de la Confédération et de sa sécurité sans faille. Ici, la Faune à droit de cité et peut se dissimuler dans les territoires européens ou libraméricains. Et si un chef pirate apprend l’existence d’un génie comme moi, il n’aurait de cesse de vouloir me kidnapper pour faire de moi son esclave ou de me vendre au plus offrant. Ce danger pèse sur tous les gens trop doués. L’humilité est la condition de notre liberté.

Dans le secret de mon atelier (mon petit coin de paradis), je laisse libre cours à mon imagination et je créé toutes sortes d’appareils. Ma plus grande réussite est sans conteste Betty, mon androïde, ma soeur.

Comme vous le savez, la technologie confédérée s’est heurtée à deux obstacles majeurs qui l’ont arrêtée sur le chemin de la création d’êtres humains mécaniques. Le premier écueil fut l’intelligence artificielle. Quel que soit l’ordinateur, quel que soit le logiciel, il est impossible pour une machine de reproduire le comportement humain. Tous les ordinateurs sont dépendants de leur programmation et sont incapables de prendre une initiative nouvelle, donc de s’adapter à leur environnement, d’improviser. Il n’existe pas de "machines à penser" dans la Confédération.

Le second problème, purement technique, est la marche. Certes, on a créé des robots qui marchent, et même qui courent. Mais aucun n’est capable de s’adapter instantanément à la nature du terrain, ou encore de porter un chargement sans se casser la figure. La marche souple et naturelle de l’homme est hors de portée de la robotique. Et pourtant, Betty marche ! Mais ça aussi, je le garde pour moi.

D’ailleurs, quand je dois la présenter à quelqu’un, il s’agit tout simplement de ma soeur.”

 

 

 


 

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