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Les Enfants de l'Aurore > Naître dans la Confédération > Réal de Guadalajara, explorateur enthousiaste > section 1

 

© stock.xchng / cristina cascais

Réal de Guadalajara, explorateur enthousiaste > section 1

 

Réal de la Guadalajara,
explorateur enthousiaste

“Buenos dias ! Yé vous prie tout d’abord de bien vouloir m’excuser pour mon accent, mais yé n’arrive touyours pas à prononcer votre y... Désolé ! Donc, yé m’appelle Réal de la Guadalajara. Y’ai grandi à Brasilia, un des trois territoires de la Confédération sur Terr. Brasilia s’étend sur la mayeure partie de l’Amérique du Sud, en particulier l’Amazonie. C’est dans cette yungle que y’ai appris à vivre au sein de la nature, à observer les animaux sans les déranger et à déyouer les mille pièges de cet environnement sauvage.

Mon oncle, Rézous de la Guadalajara, est le capitaine des FSC de Brasilia. C’est un fameux explorateur, lui aussi, et nous partons ensemble en patrouille, rencontrer les indiens qui vivent dans la forêt. A leur contact, y’ai appris à regarder la forêt comme un être vivant, à collaborer avec elle, à vivre en symbiose plutôt qu’en parasite. Y’ai vécu avec les indiens pendant toute une année, mon année "sauvage", durant une période où y’avais besoin de faire le vide, où yé me sentais mal à l’aise avec mes semblables. Auyourd’hui, yé vais mieux, et y’ai retrouvé ma place dans la Confédération.

Yé veux devenir inspecteur dans la section d’enquête des FSC. Pour l’instant, les concours ne m’ont pas réussi et en attendant la prochaine session, yé m’investis dans le sport. A Brasilia, tout le monde me connaît car yé suis le champion de Capoera, un art martial local issu d’une longue tradition. Y’ai fondé une école qui a son petit succès : les sports de combat sont très appréciés dans la Confédération.

En attendant d’être inspecteur, yé participe à des enquêtes aux côtés des FSC. Parmi eux, mon sens de l’observation a une grande réputation. Yé suis capable de percevoir des détails infimes et apparemment sans importance, des détails qui, sans moi, resteraient ignorés. Bien sûr, seuls mon oncle et mes amis très proches connaissent l’étendue de ce don...

Bon, c’est pas tout ça, mais faut que yé rentre à l’école donner un cours de Capoera, moi ! A plus tard !”

 

 

 


 

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