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Technologie et vie quotidienne > Les paysages > Le milieu sauvage > section 3

 

© Espace artémis / Yoz

Le milieu sauvage > section 3

 

Vie quotidienne La vie des colons est difficile et teintée d’aventure. Ces petites communautés vivent isolées du reste de la civilisation et doivent faire face à tous les tracas et les dangers des milieux sauvages. Le colon moyen est âgé de plus de 50 ans. C’est une personne expérimentée qui s’est engagée dans l’exploration ou l’étude d’un endroit reculé. On distingue en général les techniciens et les scientifiques. Les premiers sont chargés de veiller à la survie des habitants de la station et les seconds sont là pour étudier l’environnement.

Bien des aspects de la vie d’un colon sont inconfortables. Pour eux tout est important: la moindre panne peut avoir des conséquences graves qui s’échelonneront jusqu’au prochain passage d’un vaisseau de ravitaillement (pour peu qu’il ait les bonnes pièces de rechange). Les colons ne peuvent compter que sur eux-mêmes et la notion de vacances et de temps libre n’existe pas: il y a toujours quelque chose à faire. De plus une station est un milieu fermé et les tensions humaines peuvent prendre de grandes proportions si l’on n’y prend garde. Malgré cela, la vie dans un milieu sauvage garde un aspect exaltant, une sensation de liberté qui compense bien des efforts et des peines.

Pour leurs déplacement les colons utilisent principalement des aéros. Ils servent à recueillir des échantillons scientifiques ou à se rendre dans une autre station. Les navettes sont utilisées pour accéder à l’espace et rejoindre un vaisseau en orbite. A l’intérieur d’une même station les distances peuvent être suffisantes pour justifier l’emploi d’une motorep.

Les loisirs des colons sont limités par le manque de temps et les conditions de sécurité. Il s’agit le plus souvent de fêtes au sein de la station et de sports d’équipes dans la cour intérieure des fermes. L’un des privilèges du colon se situe au niveau de la nourriture: il dispose toujours d’aliments naturels et frais, ce qui n’est pas souvent le cas ailleurs, même pour les citadins les plus riches.

La plus grande singularité de la vie du colon est le danger permanent qui l’environne. En effet, des pirates de l’espace peuvent surgir à n’importe quel moment pour s’emparer du précieux matériel de la station. C’est pourquoi le milieu sauvage est dans un état d’alerte permanent. Il faut être prêt à se battre et à défendre sa vie l’épée vibrante au poing.

 

 

 


 

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