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La confédération > Les quatre peuples fondateurs > Les anthomnites > section 5

 

© Espace artémis / Yoz

Les anthomnites > section 5

 

Us et coutumes Les anthomnites sont très croyants. Ils ne possèdent pourtant pas de religion au sens habituel du terme : ils n’ont pas de livre sacré, ne vénèrent aucune divinité et ne portent pas de signe distinctif. Cependant ils prennent modèle sur des hommes et des femmes qui sont entrés dans la légende par leur comportement exemplaire. Ces Saints sont restés dans les mémoires pour leur enseignement ou leur pratique de la paix et de la compassion.

Le souvenir de ces personnalités est entretenu par des chants et des récits qui font partie de l’éducation des anthomnites et qui sont transmis par une solide tradition orale lors des réunions familiales et des fêtes. La plus connue de ces fêtes est l’Aoba ; il s’agit d’un rassemblement qui a lieu tous les ans et durant lequel se déroule un concours de chants traditionnels entouré d’un joyeux cérémonial. De nombreuses catégories permettent de faire participer toute la communauté ; la catégorie la plus apréciée est celle des professionnels qui voit s’affronter les plus belles voix de la Confédération. Les noms des vainqueurs sont gravés sur une pierre qui sera déposée au sommet de la Montagne des Vents qui chantent, un célèbre massif d’Anthomn où les vents produisent des sons mélodieux.

Au quotidien, les anthomnites célèbrent un rite qui symbolise la participation de tous à l’effort de paix : il s’agit de la minute de compassion. Le rite à généralement lieu en famille, le soir et donne lieu à une courte trève durant laquelle les problèmes et les disputes sont mis de côté. Dans sa forme la plus traditionnelle le rite demande de former une ronde ou chacun se tient par la main. Ensuite, le silence se fait et l’un des participant murmure oun tahini, ce qui dans le langage anthomnite traditionnel signifie pour la paix. Chacun ferme alors les yeux et communique intérieurement un sentiment de paix et des message de joie et d’encouragement pour ses proches et pour tous ceux qui souffrent. La forme que prends la prière est fonction de l’inspiration de l’individu ; certains récitent silencieusement un texte traditionnel alors que d’autres préfèrent visualiser une personne et projeter sur elle des sentiments, d’autres encore disent ressentir un flux mystique au plus profond d’eux qu’ils dirigent sur leur entourage. Au bout d’une durée variable le participant le plus âgé clos le rituel en prononçant les mots nouka lahoro, que l’on peut traduire par que vos pensées vous reviennent.

 

 

 


 

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