Espace Artémis

Connexion :

Nom d'utilisateur :

Mot de passe :

Pas de connexion ?

Une fois enregistré, vous bénéficierez des fonctionnalités suivantes :

- suivi des pages lues et vues
- à chaque page lue, vous augmentez vos points d'expérience et votre niveau
- peu à peu vous aurez accès à l'intégralié du texte
- accès à la création de personnage

L'enregistrement prend moins d'une minute.

Pour connaitre toutes les fonctionnalités cliquez ici.

Pour vous enregistrer, cliquez ici.

Les Enfants de l'Aurore > Les pouvoirs > Confidences dans l'aéro > section 2

 

© stock.xchng / Dan Colcer

Confidences dans l'aéro > section 2

 

Je revois encore le regard incrédule des guides lorsqu’ils me virent revenir du cœur de la tempête. Ma gourde était pleine et je me hâtais de faire boire les autres. Ils me pressèrent de questions. "Où as-tu trouvé cette eau ?" - "Dans une citerne sous le sable." - "Comment savais-tu qu’elle était là ?" - "Je ne le savais pas, je me suis laissé guidé par le chant." - "Par quoi ?" - "Peu importe." Je les ai emmenés, en me laissant à nouveau guider par le chant. Grâce à cette eau, nous avons survécu à la tempête. J’apprit plus tard que la citerne provenait d’un camp loin à l’Est et qu’elle avait été emporté jusqu’ici par la violence du vent.

C’est ainsi que s’est révélé mon pouvoir. Peu de temps après, mes parents décidèrent de venir sur Terr, craignant les enlèvements. En arrivant sur cette planète, j’ai été très malade. Toute cette eau ! Le chant était devenu un rugissement qui martelait mon crâne. Il me fallut bien des jours pour m’adapter. Et même aujourd’hui, plus de dix ans après mon arrivée sur Terr, je suis très sensible à la pluie et je risque la syncope si je tombe à l’eau brusquement. Mieux vaut que vous sachiez cela avant de me demander de traverser une rivière à la nage !"

"Belle histoire - commente Réal. La mienne est autrement moins dramatique. Y’avais organisé une petite fête alors que mes parents étaient partis. Tout c’est bien passé : on avait bien dansé et bien bu. Le lendemain, y’étais en train de ranger la maison avant l’arrivée de mes parents. Mon intuition me disait que quelque chose n’allait pas mais yé né savais pas quoi. Puis, moins d’une heure avant l’arrivée de mes parents, yé compris ce qui clochait : Gato avait disparu ! Gato ? c’est le chat de mes parents. Ils en sont fous et si yé né le retrouvais pas rapidement y’allais passer un sale quart d’heure ! La pauvre bête avait dû prendre peur la nuit dernière à cause du bruit et de l’agitation de la soirée.

Gato ! Gato ! yé l’appelais en tapant sur sa gamelle avec une fourchette. Même cet argument imparable ne le fit pas revenir. Yé m’éloignais peu à peu de la maison, m’enfonçant dans la yungle à sa recherche. Si yé ne le retrouvais pas, yé pouvais dire adieu au répulsurf que mes parents m’avaient promis pour mon anniversaire. Saleté de chat !

 

 

 


 

© Les textes et les images sont la propriété de leurs auteurs !