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Première section
© NASA
Le milieu spatial > section 1
Le milieu spatial.
Dans l’immensité de l’espace, la vie humaine revêt des aspects nouveaux. Là-haut la sécurité n’est pas un vain mot et chacun se doit de la respecter.
Vue d’ensemble L’espace est un milieu fantastique. Tout y est démesuré: les planètes, les étoiles et même les éléments artificiels comme les vaisseaux. Pour un spatial (habitant de l’espace) le spectacle des corps célestes se mouvant dans le vide est d’une grande poésie. Un voyage entre deux planètes révèle toujours des spectacles exclusifs comme des levers de soleils improbables se succédant sur les anneaux d’une géante gazeuse ou de magnifiques jets de lave assez puissants pour s’échapper de l’orbite d’une lune…
La plupart du temps les spatiaux vivent dans des cités de l’espace appelées stations spatiales. Le modèle typique de la station spatiale est un tube de trois kilomètres de long et un kilomètre de diamètre habité par quelques 100 000 personnes. On distingue principalement trois parties dans une station spatiale: l’essieu, le volume interne et la partie habitable. L’essieu est l’axe du cylindre. Il dépasse de chaque sommet de quelques centaines de mètres et supporte les structures nécessaires à l’arrimage et à l’éjection des véhicules qui transitent par la station. Une navette qui veut entrer dans la station doit obligatoirement passer par l’essieu.
La seconde partie est le volume interne appelé généralement le volume. C’est dans cet espace considérable que sont parquées les navettes et les marchandises. Le volume est également occupé par des usines en microgravité où sont synthétisés des matériaux d’une grande pureté, ainsi que par les puissants générateurs qui fournissent l’énergie dont la station a besoin. Enfin vient la troisième partie: la partie habitable. La station entière tourne perpétuellement autour de son axe. Ce mouvement suffit à créer une gravité artificielle au niveau de la surface du cylindre. C’est là que vivent les habitants de la station. On peut imaginer la partie habitable comme un grand rectangle parcouru de nombreux couloirs qui convergent vers des ascenseurs. Ces ascenseurs permettent de rejoindre le volume interne.
Il faut bien avoir conscience que le sol de la partie habitable correspond avec la surface extérieure de la station. Il n’est pas possible de concevoir des hublots qui donneraient sur l’espace, sauf sur les sommets de la station. Les habitants d’une station vivent donc dans un milieu totalement clos.
Les deux autres particularités du milieu spatial sont le vide et la variation de gravité. Les dangers du vide sont réels dans toute la station mais particulièrement au niveau de l’essieu et du volume. Dans ces endroits, le vide froid et mortel où circulent les navettes côtoie les coursives et les locaux techniques où travaillent des hommes et des femmes faiblement protégés. Une fuite peut rapidement se révéler désastreuse. Les consignes doivent être soigneusement respectées et l’imprudent qui enfreint le règlement est vite neutralisé et isolé.
La variation de gravité n’est pas un danger en soi mais elle représente un facteur avec lequel il faut se familiariser. Dans l’axe la gravité est nulle. Tout flotte en apesanteur et la station apparaît comme un tube dont les parois tournent lentement. Dans le volume interne la gravité est variable: plus on s’éloigne de l’axe et plus elle prend de l’importance. Une personne qui débarque de l’axe et se dirige vers la partie habitable aura l’impression de devenir de plus en plus lourde. Enfin dans la partie habitable la gravité est fixe et semblable à celle d’une planète. Outre la station typique qui vient d’être décrite, il existe de nombreuses stations dédiées à la production industrielle qui ne comportent pas de parties habitables et où les équipes de travail se succèdent inlassablement.
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